Comment l'information génétique des patients favorise les améliorations dans les traitements du cancer du poumon
Cette semaine, je me réjouis à l'idée de retrouver mes collègues lors du Congrès mondial sur le cancer du poumon (WCLC) 2020 de l'IASLC (International Association for the Study of Lung Cancer ou Collectif international de recherche sur les cancers du poumon) dans le but de réaffirmer notre engagement à éliminer le cancer du poumon, la première cause de mortalité liée au cancer dans le monde. Les progrès qui ont été accomplis en ce qui concerne l'amélioration de la vie des personnes atteintes d'un cancer du poumon au cours de l'année qui vient de s'écouler, alors même que la planète a dû faire face à la pandémie de COVID-19, constituent une source d'inspiration.
Personnaliser la prise en charge pour les patients atteints d'un cancer du poumon
La démarche importante qui consiste à délaisser les stratégies uniformes mises en place dans le traitement des patients au profit d'une prise en charge mieux personnalisée prend de l'ampleur, grâce à une meilleure compréhension de la manière dont le patrimoine génétique des patients peut avoir un impact sur la progression de leur maladie et la réponse aux traitements. Les traitements de référence évoluent eux aussi à mesure que nous développons des thérapies mieux ciblées qui peuvent améliorer les résultats pour des sous-populations spécifiques de patients atteints d'un cancer du poumon.
Plus nous parvenons à définir précisément les caractéristiques de la maladie qui touche chaque patient atteint d'un cancer du poumon, plus nous sommes armés pour offrir à chacun d'entre eux les thérapies les mieux à même d'améliorer leurs résultats. Grâce aux tests génétiques, nous pouvons désormais déterminer quels patients sont le plus susceptibles de bénéficier de thérapies spécifiques en s'appuyant sur la présence ou l'absence de mutations génétiques.
L'American Society of Clinical Oncology (ASCO) et d'autres organisations qui émettent des recommandations cliniques suggèrent que tous les patients atteints d'un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) soient testés à la recherche de mutations génétiques, y compris les mutations au niveau du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR). Les connaissances acquises lors de ces tests offrent aux oncologues différentes options thérapeutiques pour leurs patients ainsi que la possibilité de mettre au point des schémas thérapeutiques personnalisés.
Ce type de médecine de précision, consolidé par des données génétiques, aide les équipes de Janssen à rechercher systématiquement et à découvrir de nouvelles thérapies pour les patients atteints d'un cancer BNPC. La possibilité d'évaluer si et comment les patients répondent aux traitements existants nous fournit des indices sur la manière d'améliorer ultérieurement notre classification des patients et d'identifier des besoins non satisfaits spécifiques au sein de l'arsenal thérapeutique.
Dans le cas des mutations de l'EGFR, la mise au point de thérapies ciblées dirigées contre l'EGFR a considérablement amélioré les résultats et transformé le traitement pour les patients atteints d'un cancer BNPC porteur d'un EGFR muté. Si les patients qui présentent les mutations fréquentes de l'EGFR (p. ex. délétions de l'exon 19 et substitutions dans l'exon 21 L858R) répondent bien aux inhibiteurs de l'EGFR, ce n'est pas le cas de ceux qui présentent des mutations de l'EGFR moins fréquentes (p. ex. mutations de l'EGFR avec insertion de l'exon 20). Enrichir notre compréhension des mutations moins fréquentes de l'EGFR est essentiel au développement de traitements efficaces à destination de ces sous-populations.
Perspectives d'avenir : Éliminer le cancer du poumon
Le congrès WCLC sera le lieu idéal pour poser les débats de fond sur les modalités qui nous permettront d'en apprendre davantage sur les similarités et les différences entre les sous-groupes de patients atteints d'un cancer BNPC. Je suis ravi de pouvoir partager la vision de Janssen sur la manière dont nous pouvons apporter une réponse plus globale aux besoins des patients atteints d'un cancer BNPC porteur d'un EGFR muté, y compris ceux qui présentent des mutations rares, de sorte que chaque patient puisse bientôt bénéficier d'une option thérapeutique adaptée à son cas.
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